Les Premiers résultats des examens nationaux sont annoncés dans la soirée de ce samedi 13 juillet 2024 par le ministre de l’enseignement. Ce, sur certains préfectures et commune du pays. Pour la capitale Conakry, 3 des six communes vont encore attendre leurs résultats. Il s’agit de Ratoma, Kaloum et Matoto. L’annonce plonge certains candidats dans le stresse et l’incertitude.
C’est une première en Guinée que les résultats d’un examen scolaire soient publiés en séquences. Une nouveauté qui inquiète les candidats aux différents examens. Boubacar BAH, à passé son CEE dans la commune de Ratoma, l’une des communes qui doit encore attendre. Ce candidat pense que le ministre a pris une mauvaise décision. « …le ministre a pris une mauvaise décision. Il [ne] devrait pas séparer les communes. Dire que la commune de Ratoma ne va pas avoir et que les autres communes vont avoir leurs résultats, c’est ça qui va faire révolter les candidats », a-t-il déclaré. « Moi, je prie au ministre de l’éducation de retirer sa décision et de prendre une bonne décision pour la population de Guinée », renchérit le candidats qui est dans l’incertitude. « Ça me fait douter beaucoup parce que quand ils prennent la décision là, nous on va penser que la commune de Ratoma n’a pas eu beaucoup d’admis on a beaucoup de doutes. Même moi, je suis entrain de pleurer comme ça. Je pleure dans mon cœur mais ça va aller », s’est-il résigné avnt de poursuivre : « …j’ai bien travaillé quand-même parce que le pourcentage qui est sorti, on ne pensait pas qu’on allait avoir tout ce pourcentage… ».
Mariame KÉÏTA a également passé le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) dans cette commune. Elle affiche son inquiétude et invite ses camarades au calme. « Ça devient inquiétant pour nous qu’à même particulièrement moi – à [de] savoir [qu’]on [ne] va [pas] avoir les résultats séparément et on a suivi 9 mois de cours. Les sujets étaient pareils [les mêmes] – sûrement il y a un problème pour la commune de Ratoma Matoto et Kaloum. Ça me stresse beaucoup. Je demande à mes camarades de patienter. [rester calme]. Si le ministre a pris cette décision, sûrement il avait ses raisons mais je dis à l’autorité aussi de faire leur possible de ne pas trop nous faire patienter », a-t-elle lancé.
Mamadou Mouctar SYLLA