Dix formations politiques, à l’absence du ( RPG arc-en-ciel et l’UFDG ) candidates à la course présidentielle du dimanche dernier, réunis en collectif, ont dans une déclaration transmise à la presse dans l’après midi de ce samedi, ont dénoncé la CENI et appellent les citoyens à la retenue. Dans cette déclaration, l’on pouvait noter trois points.
1- Sur la violation des dispositions du Code Electoral par la CENI
Le collectif dénonce l’attitude incompréhensible de la CENI qui a refusé, en violation de l’article 85 alinéa dernier du Code Electoral ainsi que l’Ordonnance №07/P/CC/2020 du 16 octobre 2020 PORTANT REMISE D’UNE PHOTOCOPIE LISIBLE AUX REPRESENTANTS DES CANDIDATS DU PROCES-VERBAL DE DEPOUILLEMENT DES RESULTATS PROVISOIRES DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 18 OCTOBRE 2020, de transmettre aux douze candidats une copie des procès-verbaux des résultats issus des bureaux de vote. Ce refus de coopération, non seulement illégal et reposant des motifs iniques, est de nature à compromettre sérieusement la crédibilité et la transparence du scrutin.
Le collectif dénonce l’attitude incompréhensible de la CENI qui a refusé, en violation de l’article 85 alinéa dernier du Code Electoral ainsi que l’Ordonnance №07/P/CC/2020 du 16 octobre 2020 PORTANT REMISE D’UNE PHOTOCOPIE LISIBLE AUX REPRESENTANTS DES CANDIDATS DU PROCES-VERBAL DE DEPOUILLEMENT DES RESULTATS PROVISOIRES DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 18 OCTOBRE 2020, de transmettre aux douze candidats une copie des procès-verbaux des résultats issus des bureaux de vote. Ce refus de coopération, non seulement illégal et reposant sur des motifs iniques, est de nature à compromettre sérieusement la crédibilité et la transparence du scrutin.
2– Sur le climat de violence en Guinée
Le Collectif condamne les agissements de certains groupes incontrôlés et exprime sa profonde indignation face aux exactions des forces de l’ordre ainsi que les nombreuses violations des droits humains enregistrées dès le lendemain des élections du 18 octobre dernier.
Le Collectif condamne avec la dernière énergie les cas de morts, exprime toute sa compassion à l’endroit des familles éplorées ainsi qu’au peuple de Guinée.
Le Collectif regrette la séquestration des leaders politiques et d’opinions, les déplacements des populations à l’intérieur du pays, les perturbations enregistrées au niveau des appels internationaux de la connexion internet, la destruction des édifices publics et des biens matériels publics et privés. Ces faits, tels qu’énumérés, sont absolument condamnables et de nature à provoquer l’instabilité sur toute l’étendue du territoire national. Ils pourraient, in fine, entrainer la Guinée sur la dangereuse pente des Etats-faillis infréquentables en Afrique.
3– Un appel à la paix et à la retenue
Dans ce contexte explosif, qui réunit tous les ingrédients d’un affrontement inter-ethnique, le Collectif appelle les guinéens, de toutes les obédiences politiques, à la retenue mais surtout au respect de la Loi en toute circonstance. Il dénonce le comportement irresponsable de certains acteurs qui confisquent l’expression démocratique des guinéens par la bipolarisation de la vie politique du pays et en enfermant la compétition électorale dans un communautarisme nuisible. La mystique de la paix et du dialogue doit primer pour une sortie de crise pacifique afin que la Guinée puisse désormais s’atteler à son développement économique et social.
Fait à Conakry, le 22 octobre 2020.
Le Collectif