Le PASTEF, coalition dirigé par Ousmane SONKO, sort grand vainqueur des élections législatives anticipées au Sénégal. Les résultats provisoires publiés ce jeudi 21 novembre 2024 confirment les premières tendances. Avec une majorité écrasante de 130 députés, le parti consolide son influence sur l’échiquier politique national et obtient une arme fatale.
Répartition des sièges
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Il a cherché une majorité parlementaire pour excuter son programme de rupture, le PASTF l’a obtenue. Les résultats provisoires dévoilent une fragmentation des forces politiques à l’Assemblée nationale. La coalition du parti présidentiel remporte plus de 3/4 des sièges, ne laissant aucune chance au Takku Wallu Sénégal de l’ancien président, Macky SALL.
Voici la répartition des sièges :
• PASTEF : 130 députés
• Takku Wallu Sénégal (TWS) : 16 députés
• Coalition Diam Ak Njarin : 7 députés
• Coalition Samm Sa Kaadu : 3 députés
• La Marche des Territoires Andu-Nawle : 2 députés
• Sénégaal Kese : 1 député
• Les Nationalistes Jel Linu Moom : 1 député
• Coalition And Beesal Sénégal-ABS : 1 député
• Coalition Sopi Sénégal : 1 député
• Coalition Farlu : 1 député
• And Ci Koolute Nguiir Sénégal (AKS) : 1 député
• Coalition Pôle Alternatif Kiraay ak Natangué 3e Voie : 1 député
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Le PASTEF obtient ainsi une majorité absolue, un fait marquant dans l’histoire récente de la démocratie sénégalaise. Cette victoire reflète la popularité croissante du parti, qui a su mobiliser un large soutien, particulièrement auprès de la jeunesse et des classes moyennes.
Conséquences politiques
Avec cette domination parlementaire, le PASTEF disposera d’une latitude importante pour faire passer ses réformes et concrétiser son programme politique. Il s’agira premièrement de voter le budget 2025. Cela n’a pas été possible en septembre dernier à cause de la dissolution de l’Assemblée qui semblait un obstacle à la nouvelle administration.
La confirmation définitive des résultats par le Conseil constitutionnel est attendue dans les prochains jours, mais cette victoire provisoire place déjà le PASTEF au centre du jeu politique sénégalais.
La rédaction
