Dans sa rubrique invité Afrique de ce mercredi 24 juillet 2024, la rédaction de Rfi avait comme invité le Porte parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo. Au cours de cet entretien, il a apporté des précisions sur un certain nombre de questions liées à l’évolution de la transition en Guinée.
Question RFI : La société civile et les partis politiques guinéens préparent une manifestation pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel avant le 31 décembre 2024, comme s’y était engagé, initialement, le président Doumbouya, or le PM Bah Oury avait dit qu’on irait au-delà de cette date, ne va t-on pas vers un affrontement en Guinée ?
Réponse de Gaoual « Non, cependant il est naturel de noter qu’il y’a une certaine partie de la classe politique guinéenne et de la société civile qui ne veulent pas rentrer dans le processus de dialogue, d’échanges qui a été initié pour faire en sorte que cette transition se déroule très bien . Ils utilisent tout ce qui est possible pour jeter l’anathème sur ce qui se passe en Guinée. Clairement , cette transition ne connaîtra pas sa fin à la fin de l’année 2024, cela a été acté pour plusieurs raisons. Un engagement, pour sortir de la transition avait plusieurs facettes. Il y’a un processus qui est déroulé en étape avec des taches qui découlent de ça, une mobilisation financière aussi bien interne qu’internationale. Beaucoup de choses ont manqué, alors nous ferons ce qui est possible.
Sur la question de la tenue du référendum avant la fin de l’année en cours, tel que promis par le Chef de l’Etat, le porte parole du gouvernement guinéen rassure.
OUSMANE Gaoual : “Actuellement c’est la constitution du fichier électoral avec tous les acteurs qui est en cours , c’est pourquoi nous avons invité tous les acteurs à se mobiliser pour que l’électeur guinéen, pour que le citoyen guinéen puisse se faire enrôler. Parce que en l’absence d’un fichier électoral cela peut être un problème . Or, certains font la campagne pour que les citoyens ne se fassent pas enrôler et après ça va devenir un problème mais nous comptons bien organiser le référendum d’ici la fin de l’année “ a t-il précisé sur rfi.
Plusieurs autres sujets ont été abordés au cours de cet entretien qui a duré 12 minutes.
La rédaction.