Réinvesti président des États-Unis lundi, Donald TRUMP a signé un décret relançant le retrait du pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une mesure qui rappelle sa décision controversée de 2020, rapidement annulée par son successeur Joe BIDEN.
À peine réinstallé dans le Bureau ovale, Donald TRUMP n’a pas tardé à raviver l’un de ses sujets de prédilection : la relation entre les États-Unis et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Lundi soir, il a signé un décret ordonnant le retrait des États-Unis de cette institution internationale, accusée par l’ancien président de « partialité en faveur de la Chine » et de « mauvaise gestion » des crises sanitaires, notamment celle du Covid-19.
« L’OMS nous a escroqués », a déclaré TRUMP en signant le texte dans lequel il exige la suspension du « transfert de tout fonds, soutien ou ressource du gouvernement des États-Unis à l’OMS ». Bien au contraire, le nouveau locataire de la Maison Blanche instruit aux agences fédérales « d’identifier des partenaires américains et internationaux crédibles » qui pourraient jouer le rôle de l’OMS.
Cette décision n’est pas une surprise. En 2020, lors de son premier mandat, TRUMP avait déjà initié ce processus de retrait, arguant que l’OMS avait échoué à demander des comptes à Pékin sur l’origine de la pandémie. Cependant, son rival démocrate Joe BIDEN, après sa victoire à l’élection présidentielle, avait annulé cette procédure dès son entrée en fonction en janvier 2021, jugeant que les États-Unis avaient un rôle central à jouer dans les efforts mondiaux en matière de santé publique.
Alors que le processus de retrait devrait prendre plusieurs mois pour être finalisé, cette décision relance le débat sur l’avenir des États-Unis au sein des grandes organisations internationales. TRUMP, fidèle à sa vision « America First », semble prêt à redéfinir, une fois de plus, la place de son pays sur la scène mondiale.
La rédaction