Selon le premier ministre de transition, le référendum pour valider ou non la Constitution élaborée aura lieu à la fin de cette année. Ces propos ont été attentivement suivis par les acteurs politiques guinéens, membres des forces vives.
Interrogé par nos confrères du site allemand Deutsche Welle, Sidya TOURE, leader du parti Union des Forces républicaines (UFR) affirme qu’aucune condition favorable n’est actuellement mise en place pour l’organisation de toutes formes d’élections en Guinée.
« À ce que je sache, il n’y a pas de liste électorale établie. J’avais cru comprendre qu’il y avait des procédures pour faire le recensement et toutes ces choses-là », a-t-il révélé.
Sans ces critères cités ci-dessus, aucune élection ne peut se tenir dans un délai raisonnable. Si les autorités actuelles parviennent à les organiser, il faut leur tirer chapeau, a-t-il ajouté.
« S’il pense pouvoir faire cela en deux ou trois mois, je lui présente mes félicitations », a-t-il exhorté.
Aly Pires CAMARA