« Politiquement, Ousmane Gaoual sait qu’il est fini, décrédibilisé et sali par sa contribution à la normalisation de la dictature militaire du CNRD ». (Souleymane Souza KONATE, chargé de communication de l’UFDG).
Au sein de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, UFDG, tout le monde se dit serein à chaque fois qu’il s’agit de commenter l’actualité concernant leur ex-reponsable de la Communication, Ousmane Gaoual DIALLO. Serein, parce que ce dernier n’est plus membre du parti mais aussi, parce que la formation politique est convaincue que l’actuel porte-parole du gouvernement de transition sait lui-même qu’il est aujourd’hui « totalement et politiquement décrédibilisé », à partir du moment où il s’est engagé dans la « normalisation de la dictature militaire du CNRD ». C’est ce que déclare Souleymane Souza KONATE, appelé à ce prononcé sur l’exclusion de Cellou Dallein DIALLO de l’UFDG, annoncée par Cellou Dalein DIALLO, ce mardi 9 juillet 2024.
Les mots sont pesés et c’est le conseiller chargé de la communication du président du parti UFDG qui les a choisis pour répondre à Ousmane Gaoual DIALLO, exclu du parti et qui dit avoir lui aussi exclu Cellou Dalein DIALLO. « Politiquement, Ousmane Gaoual sait qu’il est fini, décrédibilisé et sali par sa contribution à la normalisation de la dictature militaire du CNRD », a-t-il répliqué contre l’actuel ministre des transports.
Aujourd’hui, la page d’Ousmane Gaoual DIALLO est définitivement tournée à l’UFDG, selon le conseiller en charge de la communication de Cellou Dalein DIALLO. Il affirme que Gaoual est loin d’être la préoccupation du parti. « Nous sommes beaucoup plus préoccupés par l’organisation du prochain congrès de l’UFDG qui doit se tenir en septembre prochain en présence d’ailleurs de notre président Cellou Dalein DIALLO », a-t-il ajouté, poursuivant que le pouvoir a aussi pour effet de déshumaniser celui qui l’exerce comme c’est le cas de Gaoual, faisant allusion notamment à son silence sur les circonstances de la récente mort du général Sadiba KOULIBALY, alors qu’il est porte-parole du gouvernement qui a arrêté l’officier puis l’emprisonner.
Tamba Justin LÉNO