Étiquette : Concours de recrutement à la fonction publique

  • Fonction publique : bonne nouvelle pour les admis

    Fonction publique : bonne nouvelle pour les admis

    Le ministère de la Fonction publique a annoncé ce jeudi, 5 décembre 2024 la signature de l’arrêté d’engagement des nouveaux fonctionnaires. L’annonce fait suite à la fin de la biométrie déclenchée depuis plus d’un mois. 

  • Nouveaux fonctionnaires en quête de régularisation : un parcours semé d’embûches à Conakry

    Nouveaux fonctionnaires en quête de régularisation : un parcours semé d’embûches à Conakry

    La régularisation des nouveaux fonctionnaires admis au concours de la fonction publique est en cours, sous l’impulsion du ministre en charge du secteur. Ce processus exige deux étapes majeures : l’obtention du certificat d’aptitude médicale et l’enrôlement biométrique, effectués respectivement au Service national de Santé au Travail et au ministère de la Fonction publique à Conakry. Initialement perçu comme une formalité, ce processus est devenu un véritable périple pour certains fonctionnaires, contraints de quitter leurs foyers pour s’y soumettre.

    Le « calvaire » des longs déplacements
    Pour de nombreux fonctionnaires venus des régions de l’intérieur du pays, la centralisation de ce processus à Conakry représente un fardeau. Tamba Olivier IRANDOUNO, admis au compte du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), partage son expérience difficile. Venu de Boké, il a dû voyager dans l’urgence, laissant derrière lui sa famille. « Nous attendions à ce que ça soit décentralisé, que nous restions sur place. En plus, lorsqu’on vous demande de réunir un tas de documents dans un court temps, c’est très difficile. Moi, par exemple, je suis venu de Boké. J’ai dû laisser ma famille dans la plus grande précipitation, tout en sachant que nous venons fraîchement des vacances », a-t-il raconté.

    Le certificat médical, indispensable à leur régularisation, ne s’obtient pas sans difficultés. Les démarches s’avèrent fastidieuses et chronophages, comme l’explique Irandouno. « Le certificat médical, pas encore ! C’est ce que j’attends. Nous avons fait le test avec toutes les difficultés possibles. Il faut prendre rendez-vous en ligne, mais c’est un processus qui bloque beaucoup de personnes. Une fois sur le site, il y a une queue immense sous le soleil. Vous y passez toute la journée », affirme-t-il.

    Face à ces conditions, il s’interroge sur le timing choisi par l’État pour lancer ce processus. « Je m’attendais à ce que nous soyons en situation de classe à l’ouverture, en même temps que les contractuels. C’est difficile pour nous qui sommes au chômage. Les écoles privées savent déjà que nous sommes fonctionnaires, et nous demandent de signer un contrat de neuf mois. »

    Lire aussi : Concours d’accès à la Fonction publique : les admis ne sont pas encore fonctionnaires (BOUROUNO)

    Les défis d’un système en ligne « saturé »

    Mamadi KABA, admis au compte du ministère du Commerce, raconte également ses mésaventures liées à la prise de rendez-vous pour les examens médicaux. Malgré la mise en place d’une plate-forme dédiée, les serveurs surchargés compliquent la tâche à de nombreux candidats. « Je me suis connecté pour prendre un rendez-vous, mais le serveur est très sollicité. Beaucoup de personnes se connectent en même temps, ce qui rend l’accès difficile. Pourtant, cet examen est obligatoire pour intégrer la fonction publique. »

    La lenteur du processus suscite des inquiétudes, d’autant que les délais pour l’enrôlement biométrique approchent. « Si ça continue ainsi, peu de personnes réussiront à prendre rendez-vous, faire leurs examens et obtenir leur certificat d’aptitude dans les temps. »

    Entre patience et résilience

    Malgré ces difficultés, la plupart des jeunes fonctionnaires gardent espoir que ce processus aboutira. Comme le souligne Tamba Olivier Irandouno. « Je suis très sûr que ça va aboutir. Les récépissés qu’ils nous ont envoyés contiennent des matricules. Je ne sais pas si c’est les vrais parce qu’il se dit dans des groupes whatsapp que ce ne sont pas les vrais. Néanmoins, lorsque vous avez un matricule, c’est un bon signe. »

    Les témoignages des nouveaux fonctionnaires reflètent une réalité partagée par de nombreux autres admis qui, malgré les embûches, poursuivent leur parcours vers une intégration complète dans les rangs de la fonction publique guinéenne : un rêve de longue durée.

    Tamba Justin LÉNO

  • Concours d’accès à la Fonction publique : les admis ne sont pas encore fonctionnaires (BOUROUNO)

    Concours d’accès à la Fonction publique : les admis ne sont pas encore fonctionnaires (BOUROUNO)

    Les 10 000 personnes récemment admises au concours de recrutement du ministère du Travail et de la Fonction Publique ne sont pas encore reconnues comme fonctionnaires. C’est ce qu’a précisé Dr Faya François BOUROUNO, ministre du Travail et de la Fonction Publique, lors d’une intervention sur Africaguinee. Selon lui, ces personnes ne pourront être officiellement fonctionnaires et percevoir un salaire qu’une fois leur arrêté d’engagement signé.

    Cette clarification intervient alors que plusieurs confondent la situation des 10 000 enseignants communautaires recrutés par l’État, dont l’arrêté d’engagement a déjà été signé, avec celle des nouveaux admis pour la fonction publique, pour lesquels le processus d’intégration est encore en cours. Le ministre souligne que seuls les enseignants communautaires, qui ont servi bénévolement depuis 2014 pour certains, et 2018 pour d’autres, sont actuellement reconnus comme fonctionnaires. « Ces enseignants ont contribué volontairement au système éducatif guinéen, et leur prise en charge s’inscrit dans une démarche de réparation sociale voulue par le président de la République. Nous les avons recrutés, des engagements ont été pris, et ils ont même fait des concessions », a-t-il précisé.

    Pendant ce temps, le gouvernement accélère la finalisation du processus d’engagement des 10 000 nouveaux admis. Toutefois, le ministre insiste sur le fait que ces derniers ne sont pas encore fonctionnaires. Interrogé sur leur éventuelle inclusion dans le budget de 2024, Dr BOUROUNO  a répondu : « Ce concours a été lancé l’année dernière. Les admis ne deviendront fonctionnaires qu’à la signature de leur arrêté d’engagement. Tant que cela n’est pas fait, ils ne peuvent prétendre à aucune rémunération. »

    Lire aussi : Admis à la fonction publique, Saa Jérémie LÉNO dévoile les défis et l’incertitude d’un avenir encore flou

    Il a ajouté que ce n’est qu’à partir de cette signature que les admis seront intégrés dans les dépenses salariales de l’État. « Nous préciserons la date de leur prise en charge effective du point de vue du traitement salarial. Mais il est important de distinguer ce recrutement des 10 000 nouveaux fonctionnaires de celui des 10 000 enseignants communautaires. Les contextes sont différents, tout comme les modalités de recrutement », a conclu le ministre.

    Tamba Justin LÉNO

  • Fonction publique : François BOUROUNO annonce l' »induction » militaire des nouveaux fonctionnaires

    Fonction publique : François BOUROUNO annonce l’ »induction » militaire des nouveaux fonctionnaires

    Tout comme les membres des gouvernements de la transition, les nouveaux fonctionnaires vont passer dans les casernes. C’est une annonce du ministre de la Fonction publique, faite lors d’un point de presse tenu vendredi 4 octobre 2024.

    Il a révélé qu’un nouveau programme, élaboré en collaboration avec le ministère de la Défense nationale, serait bientôt mis en œuvre pour les nouveaux admis à la fonction publique. Ce programme prévoit une formation spéciale dans des casernes militaires. « Ce programme a été élaboré conjointement avec le ministère de la Défense nationale. Cette induction va permettre à tous les admis de passer un séjour dans certaines casernes militaires qui ont été identifiées pour suivre des cours qui vont leur permettre de disposer des compétences appropriées pour servir loyalement notre administration publique », a déclaré François Bourouno.

    Selon le ministre, cette mesure vise à renforcer le sens de l’éthique, de la discipline et de la loyauté chez les nouveaux fonctionnaires avant leur intégration dans les différentes administrations publiques. Le ministre a précisé que des détails supplémentaires sur la mise en œuvre de cette formation, ainsi que sur les casernes retenues pour l’initiative, seraient bientôt communiqués.

    Le programme pourrait, refléter une volonté de l’État de moderniser et de professionnaliser l’administration publique en inculquant aux nouveaux fonctionnaires des valeurs militaires, jugées essentielles pour garantir une meilleure gestion des affaires publiques.

    Depuis son arrivée au pouvoir, le CNRD a soumis les membres des trois gouvernements à cet exercice. Néanmoins, il n’a pas empêché certains ministres d’être épinglés dans des scandales de corruption. Il s’agit notamment de l’ancien premier ministre, Bernard GOUMOU, l’actuel ministre des transports et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual DIALLO et de l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Moussa CISSÉ, limogé de la SONAP après s’être refugié en Côte-d’Ivoire.

    Saa Joseph KADOUNO

  • Admis au concours d’accès à la fonction publique, voici les documents qu’il vous faut pour l’enrôlement biométrique

    Admis au concours d’accès à la fonction publique, voici les documents qu’il vous faut pour l’enrôlement biométrique

    Le ministre de la Fonction publique a animé un point de presse ce vendredi 4 octobre 2024, pour faire le point sur l’avancement du processus d’intégration des 10 000 candidats ayant réussi le concours d’accès à la fonction publique. François BOUROUNO a rassuré que ce processus suit son cours, tout en insistant sur la nécessité de fournir des documents complémentaires pour la régularisation des admis.

    Le ministre a rappelé que la loi impose certains dossiers obligatoires pour accéder au statut de fonctionnaire. Il a souligné que parmi ces documents figure le certificat d’aptitude médicale, un élément essentiel qui n’avait pas été demandé lors du dépôt initial des dossiers de candidature par certains candidats. « Aujourd’hui, il est important pour nous avant de signer l’arrêté d’engagement, que chaque candidat puisse fournir ce dossier », a-t-il précisé dans une vidéos diffusée dans l’après-midi sur la télévision nationale, RTG.

    Lire aussi : Concours d’accès à la fonction publique : « quatre escrocs appréhendés et jugés » (autorités)

    En plus du certificat médical, le ministre a mentionné d’autres documents à fournir, dont le casier judiciaire, indispensable pour valider l’engagement effectif des admis. « Un communiqué va être diffusé dans les prochaines heures pour informer les candidats admis sur le calendrier d’ouverture de la réception des dossiers complémentaires », a ajouté François BOUROUNO.

    Ce calendrier précisera les modalités pour soumettre les documents restants, permettant ainsi d’accélérer la signature de l’arrêté d’engagement. François BOUROUNO a précisé que l’enrôlement va se dérouler au ministère de la Fonction publique, à Conakry à partir du vendredi, 11 octobre 2024.

    La rédaction 

  • Ministère de la Santé : 744 candidats vont reprendre le concours

    Ministère de la Santé : 744 candidats vont reprendre le concours

    Le ministère de la fonction publique annonce avoir identifié 744 candidats auteurs de fraudes dans le cadre du concours d’accès à la fonction publique pour le compte du ministère de la Santé. Après avoir annulé le résultats de leur travail, le département leur donne une seconde chance lundi prochain.

  • Concours d’accès à la fonction publique : « quatre escrocs appréhendés et jugés » (autorités)

    Concours d’accès à la fonction publique : « quatre escrocs appréhendés et jugés » (autorités)

    Le ministère du Travail et de ma Fonction publique (MTF) annonce avoir appréhendés « quatre escrocs ». Ces individus auraient perçu des montants des mains des candidats contre une intégration à la fonction publique en marge du concours d’accès à la fonction publique en cours.

    « Nous avons malheureusement constaté qu’il y a des réseaux d’escrocs qui passent leur temps à s’organiser pour soutirer de l’argent avec les candidats – pour leur faire croire qu’ils ont des mécanismes pour les aider à être admis – nous avons mis en place des filets pour traquer tous les réseaux qui se sont développés pour saboter ce concours-là – Aujourd’hui, nous avons quatre grands escrocs que nous avons saisis. Ils sont aujourd’hui à la maison centrale », a déclaré le ministre de la Fonction publique, dans un reportage du Journal télévisé de la RTG, ce lundi, 12 août 2024.

    Dans le même reportage, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mafanco qui a requis des peines entre 6 mois et un ans de prison, a indiqué que le verdict des personnes interpelées est attendu le mercredi 14 juillet 2024. Elles sont poursuivies pour escroquerie et « tentative de fraude ».