Étiquette : Ministère de la santé

  • Conakry : la ministre Aminata KABA lance les épreuves du concours d’accès aux écoles de santé

    Conakry : la ministre Aminata KABA lance les épreuves du concours d’accès aux écoles de santé

    Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a procédé au lancement des épreuves du concours d’accès aux écoles de santé. La cérémonie a été présidée par la ministre Aminata KABA, ce mercredi 11 décembre 2024, au Centre de Formation et de Perfectionnement en Santé de l’Université Aguibou Barry (UAB) de Kaporo-Rails, commune Ratoma. Elle était accompagnée de son homologue de la Santé et l’hygiène publique.

    Ce concours concerne spécifiquement 3.645 candidats, dont 2.605 pour la formation d’Agents Techniciens de Santé (ATS) et 1.025 pour le programme de BTS dans les filières de laboratoire, infirmier d’État, sage-femme, et préparateur en pharmacie

    Après le lancement, le ministre de la Santé, Dr Oumar Diouhé BAH, est revenu sur l’importance de l’organisation de ce concours. Selon lui, la qualification de la santé d’un pays dépend de la formation de ces agents de santé.

    « Quand on parle de santé, il ne s’agit pas que de la construction d’hôpitaux, de leur équipement. Il est question d’y affecter du personnel, du personnel qualifié. Et pour qu’on parle de personnel qualifié, il faudrait aller à la base, là où ce personnel est formé. C’est dans ce cadre que nous sommes venus, après une évaluation qui a été faite par le ministère de l’enseignement technique de la formation professionnelle, et conjointement avec le ministère de la santé et de l’hygiène publique, procéder au lancement de ces épreuves-là. Et pour le moment, tout s’est très bien passé », a martelé.

    Niankoye LOUA, le chef adjoint du service des examens de l’enseignement technique a signifié que le les matières qui seront concernées pendant ce concours sont le français et les sciences naturelles. Il a ajouté que le concours permet d’identifier des candidats qualifiés pour occuper des postes essentiels dans les hôpitaux, notamment en tant qu’auxiliaires infirmiers et assistants directs aux médecins. « Le concours porte principalement sur des matières comme le français, la biologie, et la chimie pour les filières BTS, tandis que pour les ATS, les épreuves se basent sur des connaissances de niveau brevet. Les candidats doivent avoir le brevet pour accéder au concours des ATS et le baccalauréat pour postuler aux filières de BTS », a fait savoir M. Nyanga LOUA.

    Il faut  signaler que concours se déroule sur toute l’étendue du territoire national, touchant les 9 centres dont deux à Conakry où chaque épreuve, selon lui, se déroule dans des conditions strictes, avec des QCM comme mode d’évaluation.

    Aly Pires CAMARA

  • L’Institut national de Santé publique (INSP) : un pilier de la coopération guinéo-japonaise présenté à l’OMS

    L’Institut national de Santé publique (INSP) : un pilier de la coopération guinéo-japonaise présenté à l’OMS

    L’Institut national de Santé publique (INSP) a été présenté à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce dimanche, 8 septembre 2024. Situé à Kakoulimaya, dans la préfecture de Coyah, à une trentaine de kilomètres de Conakry, l’INSP a connu une évolution remarquable depuis sa création en 1995. Ce qui n’était qu’un simple laboratoire à l’origine est aujourd’hui un établissement multi-compétences, grâce à la coopération guinéo-japonaise.

    L’INSP est désormais en mesure d’effectuer des analyses d’eau et de poisson, parmi de nombreuses autres tâches, pour répondre aux besoins de la population, selon un reportage de Saa Amara TOLNO à la télévision nationale (RTG). Lors de la cérémonie de présentation, le Directeur général de l’INSP, Fodé Amara TRAORÉ, a expliqué les divers rôles que joue désormais l’institut : « Vous verrez qu’il y a des départements, un département laboratoire qui permet de détecter rapidement les maladies, qu’elles soient à potentiel épidémique ou non, ou des maladies courantes, des maladies chroniques. Mais aussi, il y a d’autres départements : département de la recherche, département semi-pharmaceutique, j’en passe. »

    Il a ensuite souligné l’importance de l’INSP en tant qu’outil au service du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, déclarant que l’institut est prêt à contribuer à la santé publique en tant que « soldats du ministère de la Santé ».

    Photo : Oumar Blaky KABA (Baba Dynamique)

    Le soutien de l’OMS

    Le représentant de l’OMS en Guinée, a réaffirmé l’engagement de l’organisation à accompagner l’INSP, notamment à travers la formation des agents, le renforcement des capacités et la fourniture d’équipements essentiels tels que les matériels de laboratoire et les réactifs. « Maintenant, nous devons renforcer notre collaboration. Et, ensemble, voir comment collaborer avec d’autres entités comme l’enseignement et la recherche pour développer véritablement la recherche au niveau de l’INSP », a  ajouté, Jean-Marie KIPELA, soulignant l’importance de l’innovation et du partenariat dans les progrès futurs.

    Quant à Pépé BILIVOGUI, Chef de cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, il a exprimé sa satisfaction face aux avancées constatées à l’INSP. Il a également mis en avant les capacités de l’institut pour mener des recherches scientifiques et veiller à la santé des populations guinéennes, tout en étant en mesure de détecter les menaces sanitaires grâce à de technologies avancées.

    « Ce que nous avons trouvé au sein de cet institut, comme équipements, innovations nous rassure que nous pouvons aller de l’avant et nous avons les capacités pour faire beaucoup de choses, pour faire de la recherche scientifique, pour assurer, veiller sur la santé de nos populations mais aussi pour faire de l’analyse pour détecter toutes les menaces de santé à la population », a-t-il indiqué.

    Photo : Oumar Blaky KABA (Baba Dynamique)

    L’INSP dont nous ignorons  pour l’instant les coûts de réalisation se positionne comme un précieux outil de la santé publique en Guinée.

    À suivre !

    La rédaction 

  • Macenta zone épidémique : le ministre de la Santé annonce des mesures rigoureuses

    Macenta zone épidémique : le ministre de la Santé annonce des mesures rigoureuses

    Le Gouvernement guinéen a officiellement déclaré une épidémie de Mpox dans la préfecture de Macenta, après la confirmation d’un cas positif. Cette décision, annoncée par le ministre de la Santé, s’inscrit dans le cadre du Règlement Sanitaire International (RSI 2005), soulignant l’importance d’une réponse rapide et coordonnée pour éviter la propagation de la maladie.

    Après la découverte d’un cas de Mpox à Macenta, le ministre de la Santé a dévoilé une série de mesures destinées à contrôler et à prévenir la propagation du virus au sein de la population. Parmi celles-ci il y a la sensibilisation pour éduquer les citoyens sur les mesures de prévention contre la Mpox afin de limiter les contacts susceptibles de transmettre le virus ; le transfert de la patiente dans un Centre de Traitement spécialisé, où elle recevra des soins adaptés ; le déploiement d’une équipe d’intervention sur le terrain pour mener des investigations approfondies, identifier d’éventuels autres cas, et renforcer la surveillance au sein de la communauté et des établissements de santé ; le renforcement de la surveillance épidémiologique le long des frontières notamment avec le Libéria, un pays voisin ; la formation des agents de santé sur l’épidémie ; etc,.

    Lire aussi : Qu’est-ce que la variole du singe, déclarée urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS ?

    Face à cette situation, le ministère de la Santé recommande à la population de suivre strictement les mesures de prévention suivantes :

    -Éviter tout contact physique avec les personnes malades présentant des symptômes de la Mpox.

    – Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, surtout après avoir été en contact avec une personne malade.

    -S’abstenir de manger des animaux trouvés morts ou malades, susceptibles d’être porteurs du virus.

    – Consulter rapidement un centre de santé en cas de fièvre ou d’apparition d’éruptions cutanées.

    Le Gouvernement guinéen, à travers ces mesures, espère contenir la propagation de la Mpox et protéger la population contre cette épidémie. Les citoyens sont appelés à rester vigilants et à respecter les consignes sanitaires pour limiter les risques de transmission.

    La rédaction 

  • Ministère de la Santé : 744 candidats vont reprendre le concours

    Ministère de la Santé : 744 candidats vont reprendre le concours

    Le ministère de la fonction publique annonce avoir identifié 744 candidats auteurs de fraudes dans le cadre du concours d’accès à la fonction publique pour le compte du ministère de la Santé. Après avoir annulé le résultats de leur travail, le département leur donne une seconde chance lundi prochain.