C’est digne d’une série télévisée ! un homme marié est mort ce vendredi, 12 juillet 2024 après s’être battu avec un consommateur de drogue à Taouyah. La scène s’est produite la nuit du mercredi, 10 juillet 2024 aux environs de 20 heures, alors que le défunt tentait de les (le consommateur de drogue et ses compagnons) faire quitter à proximité de son domicile où ils le « Kush », nouvelle drogue apparue en Guinée et connue pour ses effets traumatisants. Son épouse et un des amis du défunt retracent le récit du drame.
C’est la consternation chez les proches et la famille de Mamadou Aliou BARRY. Ce père de famille est décédé vendredi suite à un choc reçu lors d’une bagarre avec un consommateur de drogue. Un
L’acte ayant conduit au décès du père de famille s’est produit mercredi 10 juillet 2024, à Taouyah, dans la commune de Ratoma. Selon les informations recueillies sur place, c’est un jeune consommateur de la drogue Kush qui s’en est pris à Mamadou Aliou BARRY, peintre de profession. Mamadou Lamarana BALDÉ, mécanicien auto et ami du défunt, revient sur les circonstances de cette altercation meurtrière. « Avant-hier, vers 20h, on m’a appelé pour me dire que les consommateurs de la drogue Kush étaient entrés dans le hangar du défunt. Celui-ci [ce dernier] leur avait demandé de quitter les lieux pour qu’il puisse continuer son travail, car il avait une voiture à peindre. Tous sont partis sauf le jeune en question. Une altercation a éclaté entre lui et le défunt, et le tabac du jeune est tombé. Le jeune a exigé que le défunt rembourse son tabac. Ses amis lui ont donné 5 000 GNF comme dédommagement, mais il a refusé. Il a voulu prendre le téléphone du défunt, ce dernier s’y est opposé. Le jeune l’a alors poussé par derrière. Le défunt est tombé et a subi un choc », raconte-t-il.
Mariame DIALLO, épouse du défunt, ajoute : « Quand je suis rentrée du travail, j’ai fait la cuisine. Nous mangions, les enfants et moi. Une de mes filles est venue en pleurant disant qu’ils ont fait tomber notre père là-bas. Je lui ai demandé : qui l’a fait ? Elle m’a répondu que ce sont des jeunes qui sont venus se droguer à son lieu de travail, ils l’ont frappé. Quand nous sommes arrivés sur les lieux, il avait déjà été transporté d’urgence à l’hôpital. Alors que nous étions sur le point de quitter l’hôpital, nous avons vu un véhicule arriver avec mon mari à l’intérieur. L’état dans lequel il se trouvait ne me rassurait pas. Ils nous ont alors mis dans l’ambulance pour le CHU d’Ignace Deen. Les voisins qui nous accompagnaient sont restés avec nous jusqu’à minuit. Vers l’aube, après l’appel à la prière du muezzin, mon mari a rendu l’âme », ajoute-t-elle, très désemparée.
L’une des fille du défunt du défunt qui a péniblement témoigné dit connaître le jeune ayant ôté la vie à son père. Elle souhaite qu’il paie pour sa forfaiture.
Mamadou Mouctar SYLLA