Dans un communiqué publié dans la soirée de ce jeudi 26 septembre 2024, la présidence de la République a démenti les informations circulant au sujet de prétendus tirs d’armes à feu autour du palais présidentiel.
Qualifiées de « folles rumeurs », ces allégations ont engendré un climat de panique à Conakry et même au-delà des frontières.
Le porte-parole de la Présidence, le Général Amara CAMARA, a fermement souligné que ces informations étaient « fausses et montées de toutes pièces ». Il a tenu à rassurer la population, appelant les habitants des quartiers de Kaloum et de Conakry à continuer de vaquer à leurs occupations quotidiennes sans crainte.
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Contraste avec des témoignages
Malgré le démenti officiel, certaines sources affirment avoir eu connaissance d’incidents. « Vers 15 heures, nous étions en réunion avec quatre ministres et une mission d’une institution internationale. J’ai reçu deux appels pour vérifier ces informations, mais je n’en savais rien. Un peu plus tard, des cadres nous ont informés qu’il s’agissait d’une simple alerte. La réunion s’est poursuivie normalement, mais après cela, la mission et les ministres sont restés confinés dans un bureau pendant au moins 30 minutes », nous a confié par téléphone un employé du secteur public travaillant dans un ministère voisin de la présidence. « Aujourd’hui vers 16 heures, j’ai vu des militaires demandant au civils de quitter Kaloum. Je me suis demandé ce qu’il se passait », a déclaré un autre citoyen qui a requis l’anonymat.
Entre démentis officiels et témoignages contradictoires, la confusion semble persister, laissant la population en quête de réponses définitives.
Saa Joseph KADOUNO