Le conflit entre Ousmane Gaoual Diallo et l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) prend un nouveau tournant avec la décision controversée du Tribunal de Première Instance de Dixinn. Le tribunal a ordonné la réintégration d’Ousmane Gaoual dans le parti, annulant son exclusion de juin 2024, mais l’UFDG conteste cette décision, affirmant ne pas avoir été correctement informée de la procédure. Le parti accuse également de fraude et demande l’annulation de ce jugement, soulevant des questions sur la légitimité et la transparence du processus judiciaire.
Après les déclarations par médias interposés, Ousmane Gaoual DIALLO et le parti l’Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’engage dans une vraie saga judiciaire. Le second a assigné en justice le premier qui avait intenté un procès contre lui.
L’UFDG nie avoir été informée de cette procédure devant le Tribunal de Première instance de Dixinn qui a ordonné la réintégration d’Ousmane Gaoual DIALLO au sein du parti, annulant ainsi la décision du 1er juin 2024, l’excluant du parti.
« En effet, c’est avec une grande surprise que dans la journée du lundi 29 juillet 2024 la requérante a appris à travers les réseaux sociaux que le Tribunal de Première Instance de Dixinn a rendu ce jugement par défaut.
Curieusement, dans le jugement il est écrit que l’UFDG n’a pas daigné comparaitre durant tout le long de la procédure nonobstant les diligences du tribunal », lit-on dans l’acte du cabinet d’huissier de Maître Oumar DIALLO, saisi.
Dans son verdict, le TPI Dixinn indique que le camp Gaoual a tenté de transmettre l’acte de citation à comparaître à un responsable de l’UFDG qui l’a rejeté. Mais le parti de Cellou Dalein dit le contraire. « Si tel n’était pas le cas, I’UFDG, à travers son collectif d’Avocats, se serait défendue pour mettre en déroute l’action de Monsieur Ousmane aoual DIALLO qui ne saurait nullement prospérer en droit », écrit-il, indiquant ensuite que c’est une action cavalière et clandestine « montée dans le seul but d’induire le Tribunal en erreur et d’obtenir une décision frauduleuse ».
L’UFDG s’oppose donc à la décision du tribunal de première instance de Dixinn qui « manque de base légale » et demande son annulation. Selon la formation politique, les dispositions réglementaires invoquées, notamment l’article 54 ne pas le bon car il est le dernier et il concerne les disposition finales validant le règlement intérieur. « La rétractation de ce jugement est nécessaire car non seulement il manque de base légale mais également il comporte des contradictions lorsqu’il affirme : ‘I’UFDG n’a pas daigné comparaitre durant tout le long de la procédure nonobstant les diligences du tribunal’. Pourquoi dans ce cas, le jugement n’est pas un jugement par défautr éputé contradictoire si toutes les diligences ont été faites ?
Pourquoi la presse qui est très attentive aux activités de I’UFDG n’est pas au courant de cette procédure ? », s’interroge l’huissier.
Si le Tribunal reçoit l’UFDG dans sa constitution de requérante, le procès devrait s’ouvrir vendredi, 18 août prochain.
Saa Joseph KADOUNO