Les forces vives de Guinée semblent prêtes à intensifier leurs actions pour rétablir l’ordre constitutionnel. Dans ce cadre, elles ont lancé un appel à la mobilisation des citoyens guinéens en vue d’une transition civile prévue à partir du 1er janvier 2025. Cette déclaration a provoqué des réactions diverses au sein des acteurs socio-politiques. C’est notamment le cas de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG). Son coordinateur, Mamadou Saliou BARRY, a indiqué que son organisation n’a pas été consultée et qu’elle n’a donc, pour l’heure, adopté aucune position officielle.
« Nous avons pris connaissance de la déclaration des Forces Vives appelant à une mobilisation pour instaurer une transition civile à partir du 1er janvier. Cependant, à ce jour, nous n’avons pas été consultés par les signataires de cette déclaration, et nous n’avons donc pas de position officielle à ce sujet. Pour le moment, la MAOG n’a pas été impliquée dans cette initiative et n’a pas pris de position à ce sujet », a-t-il déclaré.
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La MAOG ne se positionne pas en opposition aux forces vives, mais insiste sur l’importance d’un processus de consultation inclusif. « Notre message est simple : nous restons ouverts à la discussion et à la concertation, mais à ce stade, nous n’avons pas d’avis sur la proposition des Forces Vives, faute de consultation », a-t-il rappelé.
Mamadou Mouctar SYLLA