Le 19 septembre 2024, à Paris, il était face au Conseil Permanent de la Francophonie pour une audition qui a abouti à la réintégration de la République de Guinée au sein de l’OIF, après la levée de toutes les sanctions prises à son encontre. Deux (2) jours après, on l’a aperçu à New York aux cotés du Premier Ministre guinéen, Bah Oury pour prendre part à la 79e Session des Nations Unies, du 24 au 27 Septembre 2024. A peine l’Assemblée Générale finie, il a repris son vol, le 29 septembre pour Conakry où il devait assister au 66e anniversaire de l’Indépendance guinéenne, célébrée avec faste et dignité, le 02 Octobre.
Pendant qu’il assistait aux parades impressionnantes de l’armée guinéenne aux Côtés du Chef de l’Etat et de son épouse, près de l’esplanade du Stade du 28 septembre à Dixinn, Docteur Morissanda Kouyaté était attendu à Paris, le lendemain, pour prendre part au XIXe Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie à Villers-Cotterêts, les 04 et 05 Octobre 2024. A cet autre rendez-vous important qui confirmait le retour de la Guinée au sein de l’Institution, le Chef de la Diplomatie Guinéenne, à la tête d’une importante délégation (composée des Ministres du Plan et de la Coopération, de l’enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, de la Culture et du Tourisme, le Ministre secrétaire général du gouvernement, le ministre Directeur de Cabinet de la Primature ) comme à ses habitudes, a fièrement représenté le Président guinéen, le Général Mamadi Doumbouya, auprès de ses pairs du monde.
Alhassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Paul Kagamé du Rwanda, Patrice Talon du Bénin, Emmanuel Macron de la France ou Brice Oligui Nguema du Gabon, pour ne citer que ceux-là, n’ont pas caché leur admiration pour ce messager du Général Mamadi Doumbouya qui était convoité par les différentes délégations, chacun voulant l’écouter, lui parler ou le voir à ses côtés (les images ci-dessous de la RTG en font foi).
Après sa participation brillante à la rencontre des Chefs d’Etat et de Gouvernement à Paris, le périple du Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Guinéens Etablis à l’Etranger s’est poursuivi au Rwanda, où il était vivement attendu, pour la signature d’importants accords entre Kigali et Conakry à travers la Commission Mixte Rwanda-Guinée, le 09 Octobre 2024. 12 accords ont été signés pour mieux renforcer la coopération bilatérale entre les deux Pays devenus inséparables depuis l’arrivée aux affaires du Général Doumbouya.
Ce tour du monde effectué, il était donc nécessaire pour cet homme de regagner Conakry pour continuer à servir, sans répit.
Un journaleux, pseudo investigateur a affirmé de manière éhontée, après le communiqué interdisant aux ministres de sortir du territoire national, que le Ministre des Affaires guinéens était en promenade à l’étranger à titre personnel quand l’acte est tombé. J’ouvre cette parenthèse, parce que à un moment donné, il faut arrêter de vouloir se rendre important. Un enquêteur n’a pas pour vocation de désinformer ou d’être en compétition pour des exclusivité ou se faire plaire sur la toile, bien au contraire. Le journalisme d’enquête, ou journalisme d’investigation, est un genre journaliste qui se caractérise par des recherches approfondies sur un sujet délicat et d’intérêt général, en consultant et recoupant plusieurs sources pour révéler des faits, en résistant à la tentation de la course à l’exclusivité, ce qui implique une indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques ou économiques, le respect de la déontologie du journalisme et la la protection des sources d’information. Cette définition basique de la notion d’enquête doit être rappelée pour éviter les amalgames.
Pour revenir à notre sujet, après cette petite mise au point, qui me paraissait importante à faire, je tiens à rappeler qu’à plus de 70 ans, Morissanda à l’énergie et la force des jeunes de la trentaine. Pour la Guinée, il dit être prêt à tout. A la question de savoir POURQUOI ? il m’a toujours répondu « l’amour de la Patrie, mon fils, j’aime profondément la Guinée ».
Ce que beaucoup ignorent ou font mine de ne pas savoir, c’est que Docteur Morissanda Kouyaté, en recevant le Prix Nelson Mandela le 18 juillet 2020 au siège du Système des Nations Unies à Conakry (cérémonie à laquelle j’ai participé en tant qu’invité du récipiendaire), il n’envisageait même pas d’intégrer un gouvernement et les Nations Unies ne l’ont pas récompensé parce qu’il s’appelle Kouyaté Morissanda. Il avait été décoré parce qu’il a consacré plus de 40 ans de sa vie au service de l’humanité.
Puisque chez nous, le mérite n’est pas souvent reconnu, il faut rappeler à ceux qui foulent au pied les symboles que le prix Nelson Mandela est une distinction honorifique créée en 2014 par les Nations Unies pour récompenser des personnes « qui consacrent leur vie au service de l’humanité via la promotion des objectifs et principes des Nations Unies, tout en rendant hommage à la vie extraordinaire de Nelson Mandela et à son héritage de réconciliation, de transition politique et de transformation sociale ». Le Prix est décerné tous les cinq ans à deux personnes (une femme et un homme) issues de régions géographiques différentes.
Ce lundi 14 octobre 2024, le personnel du département des Affaires Etrangères, en tête le jeune Secrétaire Général, Ambassadeur Abdoulaye Youla a décidé d’honorer le Chef de la Diplomatie guinéenne en lui décernant un satisfécit pour ses réformes et son leadership, cela en reconnaissance des bons et loyaux services rendus au Président de la République, à la Nation et au Ministère des Affaires Étrangères. Pour couronner le tout, ils l’ont appelé « le Général de la Diplomatie ».
Au cours d’une réception à laquelle j’ai représenté un jour mon Ambassadeur, à Bruxelles, un diplomate avec qui j’échangeais m’a demandé « et votre ministre, comment il va ? », j’ai répondu « il va bien », il a dit « je l’apprécie beaucoup, il est éloquent, cultivé, il maitrise les rouages de la diplomatie et il sait faire respecter son pays » on a rit tous les deux et je lui ai promis que je transmettrai sa commission.
En le nommant à ce poste, le Président de la République avait vu juste, la diplomatie guinéenne connait un nouvel essor, les actions sont gigantesques, le bilan est plus que positif, il est élogieux. Le dire, ce n’est pas versé dans la démagogie ou parler pour plaire, Non, c’est du factuel, c’est du concret.
Sur le plan des Relations Internationales la Guinée se porte bien, le Chef de l’Etat, le Général Mamadi Doumbouya est à féliciter pour ces prouesses car tout part de lui. Le Ministre Morissanda met en œuvre une politique étrangère définie par le numéro un guinéen qui a déjoué tous les pronostics.
Comme le dit l’adage « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe » fin de citation.
Antoine Kourouma