Hier lundi, 21 septembre 2020, on a assisté à des mouvements de protestation des étudiants contre la cherté du transport interurbain. A l’issue de cette manifestation, certains étudiants de ladite université et de Gamal Abdel Nasser de Conakry, ont été interpellés par les forces de l’ordre.
Ce mardi matin, nous nous sommes rendus à l’Université Général Lansana CONTÉ de Sonfonia pour voir l’engouement qui prévaut sur les lieux. Pour l’instant, le calme règne sur le terrain mais exigent aux autorités la libération de leurs confrères dans 24 heures, à défaut, reprendront la rue.
« Avec tout le respect que nous avons pour eux, nous leur donnons 24 heures. C’est-à-dire jusqu’à demain à midi. Si nos amis (ceux de Sonfonia et Gamal) ne sont pas libérés, nous allons reprendre les manifestations et cela jusqu’à nouvel ordre. Comme nous l’avions dit hier, notre revendication est citoyenne et pacifique, mais ces gens (forces de l’ordre) ne veulent pas nous comprendre, et puis, ils interpellent nos amis sans aucune preuve tangible, nous demandons qu’ils soient libres maintenant. Sinon demain sera pire qu’hier », prévient Bangaly SACKO, étudiant en licence 2, lettre moderne.
Ce matin aux environs de 9h, l’heure à laquelle les manifestants ont envahi la rue hier lundi, la circulation était au ralentie sur ce tronçon de Sonfonia centre et de Foulamadina par peur d’autre mouvement des étudiants, a-t-on constaté.
Tamba Pierre LENO/ guineepanorama.com