Joe Biden, l’actuel président des États-Unis, a annoncé son retrait de la course à la Maison-Blanche pour les élections de 2024 sans désigner de dauphin. Cette décision marque la fin d’une carrière politique longue et marquante, durant laquelle il a servi en tant que sénateur, vice-président sous Barack Obama, et finalement en tant que président.
Dans sa lettre de démission, Joe BIDEN a gardé le flou sur ses réelles motivations. Il s’est contenté de mettre en avant ses acquis de gouvernance notamment dans les domaines économiques sociales.
« Au cours des trois dernières années et demie, nous avons fait de grands progrès en tant que nation
Aujourd’hui, l’Amérique possède l’économie la plus forte du monde. Nous avons réalisé des investissements historiques dans la reconstruction de notre nation, dans la réduction du coût des médicaments sur ordonnance pour les personnes âgées et dans l’extension des soins de santé abordables à un nombre record d’Américains. Nous avons fourni des soins essentiels à un million d’anciens combattants exposés à des substances toxiques – Nommé la première femme afro-américaine à la Cour suprême », a-t-il déclaré, indiquant vouloir privilégié l’intérêt de son pays et de son parti pour « uniquement » se concentrer « sur l’accomplissement de » ses « fonctions de président pour le reste de mon mandat ».
Les raisons à peine voilées
S’il est resté superflu sur les raisons, le retrait de BIDEN de la course à la Maison Blanche pourrait être motivé par plusieurs facteurs. D’une part, son âge a souvent été un sujet de discussion, BIDEN étant le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis. À environ de 82 ans, il a dû reconnaître les défis physiques et mentaux associés à la présidence pour décider de se retirer pour des raisons de santé et de bien-être personnel. Les appels à son retrait se sont multipliés ces derniers temps même au sein de son parti.
D’autre part, son mandat a été marqué par des défis significatifs, tels que la pandémie de COVID-19, les tensions géopolitiques croissantes, et les divisions internes au sein du pays. Malgré des succès notables, tels que la gestion de la crise sanitaire, la reprise économique post-pandémie et des initiatives importantes en matière de climat, Biden a également fait face à des critiques concernant sa gestion de certaines crises, notamment le retrait chaotique des troupes américaines d’Afghanistan.
Le retrait de Biden ouvre la voie à une course présidentielle imprévisible. Au sein du Parti démocrate, plusieurs candidats potentiels pourraient émerger, y compris la vice-présidente Kamala HARRIS, le secrétaire aux Transports Pete BUTTIGIEG, et d’autres figures montantes. Dans sa lettre de démission, il a particulièrement loué l’apport de la vice-présidente des États-Unis. « Je tiens à remercier la vice-présidente Kamala HARRIS pour avoir été une partenaire extraordinaire dans tout ce travail ».
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TRUMP, le grand vainqueur
Du côté républicain, l’ancien président Donald TRUMP peut jubiler. Il reste une figure influente, même si d’autres candidats comme Ron DESANTIS, gouverneur de Floride, pourraient également jouer un rôle clé. Il a été investi candidat du parti après sa tentative d’assassinat qui a fait exploser sa côte de popularité. Il a même bénéficié le soutien du patron du réseau social X (ancien Twitter), le milliardaire Elon MUSK.
Le retrait de Joe BIDEN aux élections présidentielles américaines marque la fin d’une ère, mais ouvre également un nouveau chapitre dans la politique américaine.
Saa Joseph KADOUNO