Les examens nationaux au compte de l’année scolaire 2020-2021, ont débuté ce jeudi, 22 juillet sur toute l’étendue du territoire national. C’est le baccalauréat unique qui a ouvert le bal. Les premières épreuves ont été lancées dans le strict respect des mesures édictées par le ministre Bano BARRY. Tel est le constat de notre reporter dans certains centres d’examen de les communes de Ratoma et de Matoto.
Des détecteurs métalliques, et l’enrôlement des candidats, sont la nouveauté parmi les mesures prises pour la surveillance des candidats aux différents examens nationaux, au compte de cette année. Sur le terrain, ces mesures sont presque visibles partout où nous avons eu accès. Le centre Hadja Safourata BAH 2, où composent 570 candidats des sciences mathématiques, en est une illustration.
À la rentrée principale, deux agents sont visibles, avec un appareil qui leur sert pour le contrôle. Sur place, nous avons coïncidé à un échange houleux entre un élève venu en retard et la sécurité. Il a été refoulé à cause du retard ce qui a attiré notre attention. À la question de savoir quelle était la cause de son retard, cet élève répond : » j’ai quitté Madina tôt ce matin, sous la pluie. Mais avec tout ça, me voilà en retard. Je leur ai demandé de me pardonner, mais ils ont refusé en me disant que les épreuves sont déjà lancées. Je me retourne donc à la maison, je m’en remets à Dieu« , nous a t-il confié.
De là, nous faisons un tour dans les salles d’examen. Élèves concentrés, chacun avec son sujet en main, tentant de passser au traité. Quant aux surveillants, ils font le défilé entre les rangés pour veiller sur ces candidats. Tel est l’atmosphère que présentent les différentes salles de ce centre.
Même réalité au centre d’examen Ibrahima KOUROUMA d’Entag, dans la commune de Matoto. Avec un effectif de 620 composants, les mesures de surveillance prévalent sur place.
Comme ces centres, nombreux sont ceux qui répondent aux critères envisagées par le ministère en charge de l’éducation nationale.
LEO/ guineepanorama.com