Ce samedi 04 Juin est un jour décisif pour les transitions maliennes, burkinabés et guinéennes. Les chefs d’Etat de la CEDEAO se réunissent à Accra, au Ghana, au cours d’un sommet extraordinaire pour se pencher sur les transitions en cours dans ces trois pays.
Sur le cas malien
Il va être question, soit de maintenir les dernières sanctions contre ce pays, de les alléger ou de les annuler carrément. Au départ figer sur 5 ans, les autorités de la transition malienne ont fini par fléchir leur position, pour proposer un calendrier de 24 mois, soit deux ans. Le président togolais a été mandaté par la junte pour plaider auprès de ses pairs. Les chefs d’Etat de la CEDEAO seront-ils sensibles à cette demande ? Nous le sauront très vite
Sur la transition guinéenne.
Les résultats de ce sommet sont très attendus en Guinée, au regard du climat qui prévaut dans le pays. Le CNRD avait proposé 39 mois (3ans 3 mois) comme durée de la transition. Un délai revu par le CNT qui a voté une résolution pour arrêter un délai de 36 mois (3 ans) qui jusque la n’a pas été entériné par la junte au pouvoir. Selon nos sources, à la CEDEAO, c’est la première proposition qui est parvenu aux chefs d’Etat.
En se référant à la situation malienne, tous les signaux indiquent que la République de Guinée n’échappera pas à de nouvelles sanctions. Peut être que la proportion ne sera pas la même, au regard des efforts fournis, mais des mesures seront prises pour contraindre les militaires à revoir à la baisse ce délai proposé. De nouvelles sanctions pourraient être prises contre les membres du CNRD, du gouvernement et du CNT.
Pour rappel, la Cédéao avait ordonné, en janvier 2022, la fermeture des frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional et la suspension des échanges autres que des produits de première nécessité.
Rédaction/ guineepanorama.com