Histoire incroyable mais vrai. La scène s’est produite dans la sous-préfecture de Siguirini, au village de Amena à Léro. Une jeune dame nommée Antoinette Koulémou (étudiante à Kindia jusqu’en 2021) sortait avec l’époux de Christine Soumahoro, en cachette.
Le mari qui, apparemment, tenait à sa « tchizza » va lui trouver une maison dans la préfecture de Siguiri où ils se rencontraient désormais les weekends. La victime rapporte que son époux quittait le village de Amena où ils vivaient pour se rendre à Siguiri afin de voir sa maitresse, cela aurait duré un bon moment.
Antoinette qui ne supportait plus d’être le 2e bureau fera désormais dans la provocation. D’abord, elle publie des photos d’elle et de l’époux sur facebook avec en commentaire « les jaloux vont maigrir ». Ensuite, elle procèdera parfois à des appels pour menacer la titulaire (l’épouse Christine).
Enfin, puisque ses nombreux actes de provocation ne prospéraient pas, elle va passer à la vitesse supérieure. Avant de poursuivre, notons qu’elle tombera enceinte de l’époux.
Antoinette commet l’irréparable
Un soir, Antoinette quitte Siguiri pour se rendre au village d’Amena où vivait le couple. Arrivée au domicile de son amant, ce dernier était absent. Elle s’introduit dans la maison pour demander après Christine qui était dans sa chambre, pour faire coucher son bébé. Sa jeune sœur, lui dira qu’il y’a une femme au salon qui l’appelle, elle lui aurait envoyé un médicament. Le temps pour elle de sortir, Antoinette va s’introduire dans la chambre et sur un ton menaçant, elle dit à Christine « je t’avais prévenue ». Sans trop tardé, la maitresse asperge le visage de l’épouse avec de l’acide, elle en versera aussi sur son bébé, avant de prendre la fuite.
L’épouse perdra la vue et toute les tentatives, à Conakry, en Tunisie, pour sauver ses yeux seront vaines, elle devient aveugle. Antoinette Koulémou sera arrêtée et mise en détention à la prison civile de Kankan où elle passera des mois.
Le rôle malsain du ministre de la justice
Récemment, lors de l’immersion gouvernementale en haute Guinée, le ministre de la justice, se prenant pour un justicier, sans même chercher à savoir la gravité des charges portée contre cette dernière, va la faire libérer au grand dam de tous. Ce comportement avait irrité l’association des magistrats de Guinée qui était montée au créneau.
Après sa mise en liberté, Antoinette Koulémou va disparaitre dans la nature. Les avocats de Christine ont saisi la justice pour rétablir leur cliente dans ses droits. Finalement, un procès a eu lieu et le verdict est tombé ce lundi 27 Juin à Kankan. La maitresse criminelle a été condamnée par contumace. Elle écope de 30 ans de réclusion criminelle à perpétuité, de 20 ans de sûreté et d’une amende de plus de 700 millions de franc guinéen à payer pour dédommager sa victime. Un soulagement pour la famille de Christine Soumahoro qui souhaite une seule chose : l’arrestation d’Antoinette Koulémou afin qu’elle purge sa peine.
Mademoiselle Koulémou est activement recherchée par la justice.
Antoine/ guineepanorama.com