Il s’agit d’un acte criminel et effroyable qui s’est produit à Lambany entre le 2 et le 15 juin. Le jeune Jean Antoine Bangoura, (connu sous le nom de « Tony »), soupçonné d’avoir participé au vol d’un véhicule de marque HYNDAI, a été sévèrement puni par les membres d’une famille qui avaient l’air résolu à lui faire la peau.
Selon les explications de la victime, qui s’est confiée à la rédaction du site guineepanorama.com, tout est parti du vol d’un véhicule de marque HYNDAI, appartenant à monsieur Abdoulaye Donzo, président de l’association des transitaires de Guinée (au port autonome de Conakry), dans la nuit du 31 Juin 2021. Ayant quitté sa famille, il était hébergé par la famille Donzo, grâce aux relations d’amitié qu’il avait avec leur fils. Il passait donc ses nuits dans la voiture de son ami « Bébéto » (c’est ainsi qu’il l’appelle).
« Après quelques semaines, un ami m’a aidé à travailler en ville dans les remorques de son père en tant que convoyeur. On a fait deux à trois voyages, un lundi, pendant que j’étais prêt à descendre en ville dans mon lieu de travail, mon petit du nom de Bébéto qui m’a fait venir chez eux me dit qu’il devrait m’accompagner ce jour -là, j’ai accepté qu’il parte avec moi. Mais très malheureusement nous n’avions pas voyagé ce jour. Dès que je suis rentré à la maison ils m’ont donné à manger je suis rentré me coucher dans la voiture Nissan du petit véto, comme d’habitude. A 5h du matin je me suis réveillé pour faire ma toilette mais je n’ai pas vu la voiture HYNDAI qui était garée juste devant la porte de la cour. Étonné, je voulais d’abord regarder dans la chambre du petit s’il n’était pas sorti avec la voiture, la nuit ; je suis parti voir s’il était couché avec son cousin et il a dit qu’il n’était pas sorti. C’est ainsi j’ai commencé à crier et toute la famille est sortie, le père de famille nous a ordonné d’aller faire une déclaration à la police de Cobaya. A notre retour, ils nous ont envoyé dans un autre commissariat, non loin de la maison, ils ont fait notre procès-verbal mais comme il n’y avait pas de preuve, ils nous ont laissé aller mais la famille doutait fort de moi vue que c’est moi qui étais un étranger dans la famille en plus c’est moi qui dormais dans les voiture au dehors. Après un à deux jours de recherche de la voiture, la famille ne faisait que me demander mais j’ai toujours dit que je ne savais rien sur cette affaire de vol » nous a-t-il confié.
Poursuivant son récit, Jean Antoine Bangoura est revenu en détail sur les atrocités qu’on lui a fait subir après que les tentatives pour l’écrouer au commissariat aient échoué.
« C’est ainsi qu’ils m’ont conduit dans un bas-fond ou le père de la famille construit actuellement. Une fois rentré dans la cour, il y’avait déjà 4 personnes qui nous attendaient et ils m’ont dit d’enlever tous mes habits. Je leur ai demandé pourquoi ? Ils m’ont dit qu’ils ne veullent rien savoir sur quoi que ce soit, quand j’ai insisté ils m’ont giflé en me déshabillant. Je vous assure Monsieur le journaliste, j’ai été victime de toutes sortes de torture. En me frappant, me faisant des exercices durs, ils ont allumé le feu sur mes testicules et ils éteignaient même les mégots de cigarettes sur mon corps, me versant de l’eau chaude sur ma tête de 18h jusqu’à 7h du matin pendant deux semaines allant du 02 au 16 juin.
C’est là-bas que l’un des fils du Monsieur m’a donné un coup dur sur mes cotes et jusqu’à présent je ne dors pas avec ça. J’ai dit que si vous voulez me tuer faites-le mais je ‘ai aucune idée sur le vol de cette voiture de Monsieur DONZO. Comme ils ont vu que je n’avais plus de force pour faire des mouvements, ils m’ont envoyé dans une clinique de la place en m’obligeant de dire au médecin que j’ai fait un accident de la circulation. Après l’hôpital ils m’ont renvoyé dans ce même lieu où j’ai été torturé. Durant tout ce temps mon téléphone était avec la maman du petit qui m’a envoyé dans ce foyer quand ma maman les appelle ils disent qu’ils m’ont chargé d’une commission dans un lieu et pourtant c’était faux j’étais toujours en détention chez eux là-bas au bas-fond. C’est quand ma mère leur a crié dessus qu’ils m’ont libéré dans la nuit du 15 juin 2021 » a fait savoir le jeune Jean Antoine qui n’a pas pu retenir ses durant cette interview.
Il dit avoir saisi les autorités compétentes et même des défenseurs des droits de l’Homme afin que justice soit rendue. Il a pu entrer en contact téléphonique avec Abdoulaye Donzo, cet homme à qui appartient la voiture volée, afin de savoir ce qu’il avait à dire au sujet des actes odieux dont il a été victime. Ce dernier lui a dit qu’il s’en foutait, tout ce qui l’intéresse, c’est comment retrouver son engin volé. « Vas te plaindre ou tu veux, je m’en fou » lui at-il lancé à la figure, dans l’audio que nous avons eu la chance d’écouter.
Sur le corps du jeune battu, on peut apercevoir des traces de cordes, des taches blanches qui seraient les traces laissées par les mégots de cigarettes qu’on aurait écrasé sur lui. Le jeune détient des audio et des images qui prouvent ce qu’il a subi et aujourd’hui, des membres de la famille incriminée tenteraient de régler cette affaire à l’amiable, vu l’ampleur que prennent les choses et la gravité de leur acte. Le jeune Bangoura et sa famille entendent aller jusqu’au pour laver l’honneur de ce jeune.
Interview réalisée et décryptée par Moriba Loua pour guineepanorama.com
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